jeudi 9 décembre 2010
Capricorne, Soulages, Basquiat et nos paradis perdus
En ce moment c'est un vrai temps de Capricorne, même si nous sommes à la fin de l'automne. Neige, froid, chacun chez soi autour du feu et de son feu intérieur, avec nos interrogations d'accomplissement social, nos questions philosophiques, chacun enfermé dans sa "grotte", en ermite, ou dans sa fonction sociale, tour d'ivoire façonnée par nos envies, qui nous empêchent d'être en vie, malgré leurs bons et leurs mauvais côtés. L'envie ne suffit pas.
Pour commencer, Mercure, notre faculté de pensée et de communiquer, en Capricorne, s'est engagé dans sur un sentier pragmatique, rationnel, permettant une certaine acuité dans le domaine professionnel. Attention à la rigidité parfois, alors le 11, il fera marche arrière pour revenir en Sagittaire et revoir un peu sa copie, mais cela fera l'objet de mon prochain article.
Ce qu'il faut surtout noter par ailleurs, c'est également l'entrée de Mars, notre capacité à agir et se mobiliser vers ce que l'on désire, en Capricorne. Il y rejoint Pluton (transformation radicale pour une résurrection) pourfendeur actuel de notre système de référence politique et économique mondiale. Les anciens disaient que Mars "s'exaltait" dans ce signe. En d'autres termes il s'y plait mais en revanche il s'y croit.
Cela lui permet de relancer (croître) une ambition, une persévérance dans l'action professionnelle ou d'un certain combat/duel politique. C'est une position forte qui répond au besoin d'agir fermement et de combattre les difficultés qui vous empêchent d'atteindre vos objectifs. En général il y arrive. Vous y arriverez.
Mars à la conquête du Capricorne par la face nord avec son piolet et ses crampons aux pieds ! Frison-Roche en "premier de cordée". Il est concret Mars, il ne part pas pour décrocher la Lune mais le sommet : à vous de déterminer de quelle montagne il s'agit, le Puy de Dôme ou l'Everest ? Ou à l'inverse les grandes profondeurs abyssales, parcours plus philosophique, au choix.
Mais c'est vrai, Le Capricorne aime avant tout les sommets. Il veut progresser, atteindre son objectif (social souvent, la vie privée en retrait), et en ce moment les sentiments suivent cette ambition avec passion. On agit, motivé par des investigations passionnées. On cherche une porte de sortie à la crise ! Crise qui devra son trépas le 12 mars 2011 avec la rentrée d'Uranus en Bélier. D'ici là, in challah...il faut grimper les derniers échelons de ses convictions professionnelles et ne plus tergiverser.
Mars s'exalte en ce moment, ainsi que Saturne, en Balance, qui exalte nos affinités électives et sélectives, nos valeurs sentimentales et affectives afin d'aller à l'essentiel, à l'évidence.
D'autres sont dites en "domicile", c'est à dire littéralement chez elles, en leurs signes, confortables, comme Jupiter en poissons, qui nous pousse à une synthèse sociale depuis son entrée en Bélier il y a 12 ans. Il prépare son renouveau fin janvier 2011. (cf. différents articles précédent dont perspectives jupitériennes)
Le clap de fin sur un système sclérosé par une pandémie économique se profile. Par la suite les ouvertures seront nombreuses et fulgurantes. Des idées totalement neuves feront alors leur apparition.
Et puis il y celles aussi qui sont en "chute", travaillant dans les tréfonds de l'inconscient (aucune planète en ce moment) et puis d'autres encore qui sont dites en "exil". Là aussi, les anciens prenaient ce terme au premier degré. Comme Vénus (nos sentiments amoureux) en ce moment qui revient en scorpion, sur les traces de ses passions de corps et d'esprit. En exil, c'est-à-dire dépendant d'un "propriétaire" qui n'est autres que Mars, lançant nos valeurs "amoureuses" intrinsèques vers les sommets de l'exigence et de l'essentiel. L'essentiel c'est ce qui reste afin de ressentir l'essence de ce que l'on est authentiquement, sans fioriture, sans fatras socio-culturel. Deux formes d'essentiel, Soulages (Capricorne) et Uccello (Naissance de la perspective).
A l'approche de l'hiver où nous serons au cœur de nous-mêmes, en attente d'un renouveau, d'une espérance qui nous sortira de nos exils intérieurs.
Car au fond, l'exil permet au moins une chose, la reconquête de nos espaces et paradis perdus...
Alors à vos piolets, en avant, marche ! La seule chose, assurez-vous de ne pas grimper votre sommet tout(e) seul(e) car une fois là-haut vous n'atteindrez que l'orgueil de la solitude.
Chanson de Christophe :
Peut-être un beau jour voudras-tu
Retrouver avec moi
Les paradis perdus...
Jean-Michel Basquiat (Capricorne)
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