lundi 22 novembre 2010

Journal itinérant d'un germe en puissance (suite)...A la conquête d'un ciel idéologique

Nous avons laissé notre évolution à la phase Taureau. A ce stade, il était question de trouver profondément en nous des énergies minérales dans le sol de nos acquis. La force de faire monter la sève dans le tronc de notre objectif de croissance face au monde. Les racines sont à la base d'une poussée vers le ciel. Il est temps d'envisager un autre processus. La phase Gémeaux.



Il y a, à présent, assez de puissance, de force pour faire des branches. Croître de toute part pour investir le ciel, comme des racines aériennes de communications multiples, des antennes paraboliques captant le maximum de chaînes, prendre un peu de hauteur dans les ondes hertziennes. Mais dans quel but ? Peu importe. Multitude, branches sur branches, feuilles après feuilles, courir de curiosité insatiable en recherche mathématique, investir le savoir de la vie, connaître, chercher la bonne formule. A ce stade il ne s'agit pas de comprendre ("prendre avec") mais plutôt d'envisager des connexions, des rencontres, accomplir cette dernière phase du printemps que représente les Gémeaux.

Mais l'on est encore fragile dans ce mental juvénile. Alors on se construit des lunettes personnelles pour voir le monde, un système personnel à travers des investigations aventureuses pour savoir, et gare à ceux qui ne sont pas d'accord.
On est là pour avoir des idées, c'est tout. Pour quoi faire ? Peu importe encore. Aussi lorsque les Gémeaux se laissent emporter dans leur zapping incessant, vouloir boire à toutes les sources de jouvence, lire tout ce qui s'écrit pour soutenir leur vision des choses et de la vie, une vision "existentialiste".

(Sartre était Gémeaux, un oeil qui pense et l'autre qui jouit de la vie !)

Alors il s'emmêle les branches, dont la densité les empêche d'y voir clair, le système nerveux, branches électriques du corps humain, se crispe, s'énerve, sombre dans la croissance infinie et s'enlise dans l'inexplicable. Des branches, des branches, des branches...débranche tout ! Gémeaux, jeu de mot !

Stop !


Alors. Pour arrêter les Gémeaux il faut un Cancer. Circonscrire un espace pour donner un sens à ses découvertes. Assouvir sa curiosité par un objectif personnel.
Faire le tri de ses trouvailles et de ses expérimentations. La Phase Cancer calmera le jeu pour que le monde ne deviennent pas un jardin de mauvaises herbes, de ronces et autres raisonnements épineux, inextricables où l'on n'y comprends plus rien mais un jardin privé, plus intuitif, plus à portée de soi. Il faut élaguer sa pensée. Se poser, et se p-au-ser...trouver un NID.

Les Gémeaux nous aident à sortir de notre inertie en nous propulsant dans le monde des idées. L'énergie Taureau est à la base de cette possibilité.

Trop de possibilités (Gémeaux), tuent tout significations philosophiques. (Sagittaire). Ces deux signes sont opposés l'un à l'autre, ou complémentaires.

Mais nous n'en sommes pas encore là. A force de sonner à toutes les portes on perd le sens de son intégrité(Cancer).

Quand le Gémeaux s'aperçoit qu'il livre ses desseins ou ses sentiments à la contradiction des hommes, ou de lui-même, c'est à dire quand son "Castor et Pollux" (deux étoiles de la constellation des gémeaux) intérieur aboutit à un non sens, il s'arrête de réfléchir. Bonne pioche.



Il est temps à présent de ressentir la vie au lieu de la réfléchir. A suivre...

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